Cher ami, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour me plier à vos injonctions. D'autant que nous devons discuter prochainement de l'indexation de mes émoluments sur les cotations boursières des analgésiques pour bestiaux, fort prisés en ce moment chez les petits actionnaires... C'est donc avec plaisir que j'évoquerais mes débuts laborieux dans l'exercice délicat de la séduction : choix du terrain, de l'ambiance, de son look aussi ( terrible, ça le look pour une population féminine conditionnée dans les années 8O !!! ).
C'est sûr qu'il a fallu quelques réglages.
Toujours à faire leurs mijaurées pour des questions de détail, ces pétasses...Est-ce ma faute à moi si les dentistes libéraux avaient besoin d'appareiller systématiquement les jeunes puceaux de mon acabit afin de se payer des séjours lointains, le plus souvent sous les cocotiers, pour oublier un tant soit peu les tracasseries fiscales de la bureaucratie socialo-marxiste ?
C'est indéniable.
D'ailleurs mon avocat m'avait conseillé à l'époque d'invoquer une crise de Delirium Tremens pour obtenir les circonstances atténuantes voire une éventuelle réduction de peine...
Mais reconnaissez honnêtement que la bougresse n'avait rien de Miss Univers et qu'une telle marque d'intérêt ( même principalement motivée par les dégâts d'une abstinence prolongée, l'absence totale d'inhibition que seule une absorption massive d'alcools variés procure et, avouons-le, de temporaires troubles visuels ) aurait mérité meilleur accueil que des hurlements hystériques sur un parking de boite de nuit, rapidement suivis d'une plainte au pénal !!!
Merde, on est pas des bêtes !!!
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