Ah la drogue, on en dit beaucoup de mal...
Comme toujours, un peu à tort et à travers...
Imaginez un instant un monde sans drogue. Ce serait le chaos, voyons !!! Des troubles économiques, alimentaires et sociaux ravageraient des pays du
Tiers-monde, les concessionnaires
BMW feraient faillite et certains pays ne pourraient plus acheter des armes modernes. Les scénaristes
d'Hollywood perdraient une bonne moitié de leur source d'inspiration, le
Maroc une bonne partie de ses exportations et les états dits démocratiques, un excellent prétexte pour rogner les libertés publiques au nom d'une illusoire prophylaxie...
Quel gâchis...Quand on y pense.
Comment pourrait-on tenir une jeunesse qui ne se contenterait plus de brandir le poing à un concert de
Sinsémilia mais se mettrait à lire
Marx, faire des études et apprendre peut-être à écrire ? Comment pourrions nous trouver du travail aux douaniers, policiers et personnels pénitentiaires qui se retrouveraient du jour au lendemain au chômage ?
Comment supporter l'indigence des programmes télévisés, l'humour des
animateurs-vedettes et le sourire d'une présentatrice de
JT sans être complètement défoncé ? Soyons sérieux. On nage en plein délire !!! Je ne parle même pas des fonctionnaires sevrés de leurs mixtures euphorisantes destinées à les faire patienter jusqu'à la retraite en assurant un service minimal...
En évitant, autant que faire se peut, de se signaler à la hiérarchie par de menus égarements...
Pensez-aussi aux sportifs, que diable !!! Sans la drogue ( "dopage" dans leur pittoresque jargon ), le Tour de France durerait six mois, le curling ne présenterait aucun intérêt visuel et les Jeux Olympiques auraient le rythme trépidant d'une ballade de Vincent
Delherm ...
Quant à ce
lumpen-prolétariat confiné dans des tâches subalternes, dégradantes mais indispensables à la
pérennité des rapports de production, que
ferait-il sans pétard,
Ricard et autres analgésiques prescrits en toute légalité ?
Il ferait mal son travail. En y mettant même parfois de la mauvaise volonté...
On peut le craindre !!!
Certes, je vous l'accorde, en cherchant bien, la consommation intensive de drogue n'a pas que des côtés positifs. On peut être tenté de se prostituer, de cambrioler ou de tabasser à mort des personnes âgées pour les dépouiller de leurs pièces jaunes...Ah l'impétuosité de la jeunesse !!!
Il arrive aussi parfois que les drogués négligent leur aspect vestimentaire...Mais plutôt que de reprendre ces clichés, un petit exemple serait sans doute plus parlant...
Ces 4 jeunes issus de milieux populaires sont ici photographiés avant qu'ils ne se droguent.
Pétulance, dynamisme et costumes
trois-pièces, rien de bien original chez des jeunes, me
direz-vous...Certes. Il va de soi que n'importe quelle entreprise de vente à domicile les embaucherait immédiatement sur leur bonne mine malgré leur penchant saugrenu pour les hystériques crescendos
yéyés...Aucune mémé de ma connaissance ne les flinguerait préventivement en les découvrant sur son paillasson, c'est évident...L'avenir est à eux, en apparence...
Embrasser une telle carrière les mettraient définitivement à l'abri des besoins matériels, des maisons de brique rouge et des rats domestiques voleurs de sandwiches au concombre...
Et pourtant...Comme dirait un Gérard
Majax en pleine possession de ses moyens...
Voici les mêmes individus après un incertain nombre de
shiloms partagés dans les moiteurs interlopes d'un ashram quelconque. Vautrés, lymphatiques, habillés comme des militaires mexicains le jour de la Fête nationale. Oui, c'est vrai...Le chromatique est impitoyable.
Mais d'un autre côté, là, ils sont pétés de pognon et c'est pas dans la vente d'aspirateurs qu'ils s' en seraient fait le millième...
Et toc !!!
Ainsi, sans faire le moins du monde acte de contrition, je vais essayer de conter quelques épisodes marquants de ma jeunesse afin que le public puisse juger par lui-même de l'inanité des propos calomnieux tenus à mon égards par des individus mesquins, communistes et transportés de rancoeur, car eux, ils n'ont jamais étés foutus de se taper une meuf, même une moche, à l'issue des folles bacchanales qu'organisait l'UNEF du temps où les étudiants savaient encore rigoler !!!
Aussitôt engagé, après avoir satisfait aux tests psychotechniques impitoyables de sélection, je fus, sans tarder, déployé dans des établissements scolaires où la pédagogie était en butte aux agissements de fanatiques manipulés et où la sérénité nécessaire à tout apprentissage était foulée aux pieds par des hordes de sauvageons irrespectueux...
L'occasion m'était donnée de prouver ma valeur, mon charisme et mon aptitude au maniement des armes automatiques. Bien noté de mes supérieurs, je ne tardais pas à rétablir l'ordre dans certaines cours de récréation tenant plus du Beyrouth des Seventies qu'un pique-nique de Bisounours.
C'est ainsi qu' enfin libéré des servitudes du maintien de l'ordre par la terreur imposée aux juvéniles et anciennement pétulants indigènes, je me dégageais assez de temps libre pour dévorer littéralement les trésors de culture des CDI de tous les établissements scolaires classés en ZEP de mon département. D'où cette acquisition phénoménale de connaissances qui m'a valu une interdiction à vie dans tous les tournois de Trivial-poursuite de la région Pays-de-la-Loire...
Enfin, si on leur en accorde encore le droit. C'est pas gagné...
Certes, je vous l'accorde, en cherchant bien, la consommation intensive de drogue n'a pas que des côtés positifs. On peut être tenté de se prostituer, de cambrioler ou de tabasser à mort des personnes âgées pour les dépouiller de leurs pièces jaunes...Ah l'impétuosité de la jeunesse !!!
Voici les mêmes individus après un incertain nombre de shiloms partagés dans les moiteurs interlopes d'un ashram quelconque. Vautrés, lymphatiques, habillés comme des militaires mexicains le jour de la Fête nationale. Oui, c'est vrai...Le chromatique est impitoyable.
Oui, on peut l'avouer...J.C savait y faire avec les femmes. Même avec la sienne...C'est dire.
Bon, soyons objectif...Il a fait aussi quelques erreurs comme, par exemple, ne pas appuyer l'expédition punitive préventive américaine en Irak...Enfin, il avait ses raisons. J.C et l'Amérique...Lui qui y a passé quelques mois à travailler dans un fast-food, lorsqu'il était étudiant, n'a jamais caché la fascination que provoquait en lui ce grand pays où il suffit d'avoir des amis et de l'argent pour ignorer la loi, compisser la société et sodomiser vigoureusement le prolétariat !!!
Non, franchement, J.C, c'était too much...Même le côté respect kitsch, genre le Parrain tourné par Max Pécas, avec lui, ça avait de la classe !!!
Mais la vieillesse est un naufrage, les Français sont dévots ( ou des veaux ? J'avoue que je suis troublé. Pas autant sans doute qu'un collégien devant la page centrale de Penthouse mais troublé un chouia quand même...) et la roue tourne, ma pov'dame...
Chirac s'était rêvé en César, il est parti en René Coty...
