samedi 6 novembre 2010

I survived Shangai's Taxis^^



S'il y a bien un moyen d'évaluer sans trop d'approximation les risques posthumes existants à faire preuve de nuisibilité active, voire assumée, durant son passage en cette vallée de larmes, il suffit de prêter foi à la doctrine de la métempsychose et de s'imaginer condamné à réapparaitre sous la forme d'un palmipède en Chine...Songez un instant aux anatidés résignés, entassés, caquetants par douzaines dans une cage de la taille d'un gros dé à coudre, sur le siège arrière une mobylette vintage avec comme pour seul destin de se faire arracher la langue à la pince, plumer d'importance et dissèquer en autant de morceaux qu'il existe de plats locaux à base de canard sortis de l'imagination fertile des gastronomes sino-sadiques...Avouez qu'on se met à réfléchir quant à l'opportunité de briser trop ostensiblement les génitoires de son voisinage...



Etonnant pays-continent...On passe du XVIIIème siècle au 3ème millénaire en quelques centaines de mètres. La Chine, terre de contraste...Voila ce qui aurait fait un bon titre pour un exposé en classe de 4ème dans les années 80. Maintenant, un énarque aurait du mal à le trouver si on en juge par la place ridiculement marginale qu'occupent la France et ses produits ( autres que parfums et haute-couture...) sur le plus grand marché du monde. Rien que pour les bagnoles, on voit que les grenouilles ont avalé la trompette jusqu'aux roubignolles...Les Japs et les Fridolins nous ont bien rétamé la tronche.



En ce qui concerne l'environnement, l'architecture shangaiaise porte à l'introspection...Je ne me suis jamais senti aussi proche de la fourmi égarée dans un minigolf qu'en émergeant des profondeurs du métro de cette mégalopole.



Le moyen de transport dominant reste le taxi...Expérience ultime...Il n'y a plus d'athée dans un taxi shangaiais décidé à ne pas céder sa place sur un carrefour.


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