
Il y a peut-être même un zeste de Bernard-Henri Lévy dans la ligne de basse mais je peux me tromper...

Les paroles de cette chanson sont passées logiquement à la postérité comme un hymne à la vie, à l'amour et aux beuveries estivales qui aidaient tellement le prolétariat à supporter sans renâcler le joug de son aliénation quotidienne et les menues contrariétés qu'imposaient alors aux jeunes hommes, sans relations ni appuis politiques locaux, la Guerre Froide...

Simple, bien ficelé, sans chichis de taffioles, ce morceau était le manifeste symbolique d'une époque charnière où les choses étaient simples, le libéralisme prometteur et les méchants bien identifiés derrière leur mur. Amusant d'ailleurs que ce vigoureux cri d'amour envers la chouille avinée ait été composé par des descendants probables de militants nazis...Comme quoi, la culture, ça dure.

Qui étaient aussi ceux de mon adolescence...
Quand moustaches et nuques longues étaient le summum de la branchitude télévisuelle.
Quand pantalons verts pomme et chemisettes roses n'étaient pas considérés comme une faute de goût digne d'un syndicaliste endimanché.
Quand on pensait encore que les socialistes allaient changer la vie...
Bon sur ce, je dois vous laisser, faut que je jette un oeil à mes actions...

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