mardi 4 novembre 2008

les années rigolutionnaires


Alors que je venais d'acquérir localement une certaine notoriété, le sinistre gouvernement de cohabitation dirigé d'une main de fer par Edouard Balladur, traitre d'élite, plein d'une onctueuse fourberie levantine et qui collaborait pourtant sans états d'âme avec un Mitterrand quasiment ectoplasmique, décida de mettre la Jeunesse au travail en négligeant au passage de penser à la rémunérer autrement qu'à 60% du SMIC...


Ce fut la guerre...Enfin, la guerre...On se comprend...La guerre des boutonneux, quoi !!! L'occasion rêvée de se faire une bonne tendinite entre deux bitures en caillassant gaillardement forces de l'ordre et édifices publics.





Quel chouette marrade entre copains et copines militant(e)s !!!



Le pouvoir était-il au bout des pavés ?
L'UNEF était-elle de gauche ?
Le SCALP de droite ?
Bayrou, doudou ?

Ces questions brulantes resteront sans doute à jamais sans réponse...Un retrait pur et simple du projet de loi concerné suffit à renvoyer tout ce petit monde à ses études, son bureau ou son agence A.N.P.E favorite...


Bref,ce mai 68 de sous-préfecture me fit constater avec effroi le manque de cervelle des gauchistes, de couilles des salariés et de discernement dans la répression des forces de l'ordre. Rattrapé par la résiliation de mon sursis,je signais avec résignation ma feuille de route et partais, le pas lourd, l'oeil humide vers des régions orientales où quand on y voit une autre couleur que du kaki ou du gris, c'est qu'il a neigé...


Ayant satisfait, dans la mesure de mes moyens...



à mes obligations militaires...


je me retrouvais soudainement ( avec comme seul viatique un pack de 48 bières blondes de luxe ) à la croisée des chemins au jour de ma libération...



( à suivre )

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